Docteur Poulet et Mister Stitch ou l’instinct de destruction de Poulet

Je ne sais pas si tous les enfants sont comme ça  mais chaque fois que Poulet  fait quelque chose de beau, un sombre instinct destructeur le pousse à tout casser.
Ma sœur une fois l’a comparé à Stitch, vous savez, le petit extraterrestre du dessin animé, programmé pour détruire. Et elle a raison !



Voici donc le Top Five des destructions préférées d’un Stitch en puissance :

 1 – Les dessins ! 
 Poulet voue une véritable adoration pour le noir (il faut dire, à sa décharge, que la garde robe de Papa Coq doit être composée à 99% de noir et la mienne à 70%). Aussi prend-t-il un immense plaisir, lorsqu’il fait un joli dessin à le recouvrir intégralement de noir !
Ca marche aussi pour nos dessins à nous. Si par exemple on passe dix minutes à lui dessiner un tractopelle – autre objet d’adoration – il lui faudra environ dix secondes pour le ruiner. Et s’il n’a pas de noir, il choisit la couleur la plus foncée de sa trousse. Si en plus ça peut faire un trou dans le papier, il insistera et grattera avec le doigt pour être sûr que le dessin est bien bien pourri !
Bien sûr, il fait la même chose avec la peinture.

2 – Les coloriages. 
Là la technique est un peu différente. Il va passer les cinq premières minutes à s’appliquer, ne pas trop déborder, ne pas laisser de blanc. Puis il va tout ruiner en gribouillant dans tous les sens pendant les cinq minutes suivantes. Et si on lui laisse le cahier de coloriage, il va ruiner toutes les autres pages avec le même entrain !


3 – La pâte à modeler. 
 Pour ce point – et le suivant – je sais de source sûre que Poulet n’est pas le seul à avoir un côté Stitch. Là encore, s’il passe les cinq premières minutes à faire de jolis boudins, de jolies formes à l’emporte pièce ou de jolies boules, il passera les quinze suivantes à tout écraser à grand coup de paf, boum, patatra. Même chose pour le beau tractopelle que vous lui avez sculpté et dont vous étiez si fiers !

4 – Les châteaux / pâtés de sable.
 Il va vous obliger à bien remplir le seau, à bien tasser et si vous ratez le pâté, vous vous faites enguirlander. Mais si vous le réussissez, vous n’avez pas le temps de lui dire « t’as vu comme il est beau ! » qu’il saute déjà dessus à pieds joints. Mais pourquoi est-ce que je continue de construire des choses avec lui ?

5 – Les constructions en cubes, légo, duplo, bois, etc. 
Elles finissent toutes de la même manière : en milles morceaux ! Peut importe que la construction ai duré deux minutes ou quinze, qu’il se soit débrouillé tout seul ou que ce soit notre œuvre, que ce soit beau ou moche, le seul et unique but c’est que ça finisse par terre, explosé et si possible très bruyamment.  Par contre, ça ne lui pose aucun problème de recommencer juste derrière – construire et fracasser par terre -  ou pire, de NOUS faire recommencer !

De la même manière, il va pourrir les moments de grâce et de tendresse à coup de « Caca Prout » (suivi d’un rire bête), de « Boum, patatra ! », de bisous baveux accompagnés de bruits tout à fait ragoutants ou de « non, pas toi ! ».

Pour exemple, Poulet jouant avec un origami en forme de cœur :
- « Oh on dirait un papillon
- mais non Poulet, regarde, c’est un cœur
- alors on dirait un papillon-cœur
- si tu veux mon chéri (oh, mon fils est un poète)
- Boum ! scratch ! plaf ! Il s’est écrasé le papillon, maman ! ».

Ah oui, j’oubliais dans ma liste des choses que Poulet adore détruire : les origamis. Une  de ses tantes aime beaucoup fabriquer de tous petits animaux en origamis qu’elle passe un temps fou à réaliser. S’il tombe dessus, il lui faut environ deux secondes et demi pour les détruire.

Stitch, vous avez dit Stitch ? Moi j’aurais plutôt dit Godzilla !

Commentaires

Articles les plus consultés